Naissance du Tai chi

On retrouve des archives qui remontent à la Dynastie Tang (618-907 après JC), décrivant un travail sur la respiration et une forme de mouvements lents, s’inscrivant dans la recherche du bien-être, liée aux techniques de combat. Ces exercices ne portaient pas encore le nom de Tai Chi Chuan.

Plus tard, vers 1368, Zhang Sanfeng, qui s’était retiré dans la Montagne de Wudang pour méditer, développa une série de mouvements qu’il répétait chaque jour afin de garder une bonne santé. Il appela ceci Tai Chi (origine de la vie). Zhang Sanfeng s’éteignit à l’âge de 103 ans en 1417.

 

En 1644, le Tai Chi Chuan avait été porté jusqu’à un village appelé Chenjiagou. Dans ce village, seuls les hommes portant le nom Chen pouvaient être initiés et pratiquer le Tai chi chuan local, le style Chen.

Yang Luchang, un ouvrier curieux et émerveillé par cet art martial observait et s’entrainait à l’abri des regards. Quand il fut découvert, le Maître voulu le tester avant de le punir. Il se trouve que Yang avait si bien assimilé ce style qu’il battu chacun des meilleurs pratiquants du village. Le Maître décida alors, non seulement de ne pas le bannir, mais de lui transmettre son savoir. Quand il eut terminé son apprentissage, Yang Luchang partit développer le Tai Chi à Pékin. Voulant préserver les secrets de l’explosivité de ses techniques, il ne montra que les mouvements lents, et nomma ce style, Yang.

Plusieurs générations plus tard, le style Wu fut créé par un des élèves de la lignée Yang.